DARK FOLK

Des antiques brumes païennes au renouveau urbain traditionnel

 
Douglas Pearce (Death in June) - 1998
Photo : Stéphane Burlot

Sujette aux amalgames depuis plus de 20 ans, la scène dark-Folk, funéraire et glaciale, aux textes romantiques noirs et à la symbolique ésotérique, ne s’est jamais ouverte à un large public. Parce qu’elle a exploré la culture et l’histoire européenne dans ce qu’elle peut avoir de plus dérangeante et marginale, ou encore parce qu’elle a puisé son inspiration dans des crédos d’ordres occultes pas très “catholiques”, elle a longtemps été victime d’une nouvelle chasse aux sorcières.

Musicalement au confluent de la musique post-industrielle et des musiques folkloriques traditionnelles, la dark-Folk est avant tout une tentative de ritualisation de la musique à travers une symbolique aussi bien guerrière qu’hermétique.

La musique est sombre, sévère, martiale, mélancolique, s’inspirant des mythes européens et des traditions ésotériques, de la guerre et des méandres les plus sombres de la psyché humaine. Le terme dark-Folk est donc plutôt flou, puisqu’une flopée de groupes inclus dans le genre s’écartent d’un style proprement folk pour des ambiances plus rituelles proches du dark ambient et des atmosphères glaciales et funèbres des groupes du label suédois Cold Meat Industry.


Rédacteur : Olivier Steing



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