ELECTRO DARK / ELECTRO
POP / TECHNO INDUS
Retour vers le futur
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Comme toutes les autres formes de musiques (qu’elles soient
underground ou commerciales), la musique dite “gothique”
(dans l’acceptation la plus large du terme) n’a pas échappé
à la déferlante techno. Cette même techno qui
n’aurait sans doute jamais existé si Kraftwerk, Front
242, Cabaret Voltaire, Skinny Puppy ou Alien Sex Fiend n’avaient
pas décidé un beau jour de faire joujou avec des machines
! Juste retour des choses ou continuité logique, cette musique
dansante et électronique qui doit tant à l’EBM
va influencer une deuxième vague de formations électro-
industrielles. Etiquetées “électro-dark”,
celles-ci se distinguent de la mouvance dark-wave par une imagerie
à la fois cybernétique, urbaine et gothique, ainsi que
par des compositions ouvertement agressives et expérimentales,
privilégiant souvent le rythme, les gimmicks synthétiques
et les sonorités saturées à la traditionnelle
structure couplet-refrain. La popularisation d’une sorte de
clubbing gothique” (clubs, bars et soirées dark
à gogo aux quatre coins du monde) va favoriser l’explosion
de ce style à la fois radical et taillé pour les dancefloors,
qui possède souvent un certain lyrisme noir. |
On leur colle alors l’étiquette de “synth- pop” ou
électro-pop”, jusqu’à ce que certains
s’avisent de mélanger des ritournelles entêtantes
dignes de Depeche Mode à des rythmes et des sons techno trance.
La “future-pop” est née ! Rédacteur : Christophe Lorentz |