Si
les artistes de la scène heavenly-voices
française n’ont certes pas encore
connu l’ampleur du succès international
d’un Dead Can Dance ou d’un Cocteau
Twins, celle-ci n’en demeure pas moins le
berceau d’un bon nombre de joyaux féériques
et autres voix angéliques.
Actives, créatives et inimitables, les
sirènes sont bel et bien parmi nous et
notre hexagone peut bien se targuer d’avoir
engendré certains spécimens diablement
enchanteur...
Pionnier
du genre dans notre pays, Speaking Silence en
est aussi l’un des plus beaux représentants,
même si sa discographie reste encore assez
peu étoffée.
Tout commence en 1990, lorsque apparaît
pour la première fois le nom de Trees Dance.
Pour sa troisième édition, la compilation
Unreleased, du label Présage, s’investit
dans un projet néo-classique, instrumental
et minimaliste, auquel participent In The Nursery,
Rise And Fall Of A Decade (qui signait là
ses toutes premières compositions) et quelques
artistes confirmés de l’écurie
Lively Art: le groupe Asylum Party et Vincent
Le Gallo de Little Nemo. |
On
y découvre quelques nouveaux talents qui,
hélas, resteront discrets par la suite,
mais aussi trois titres signés Trees Dance.
Derrière ces courtes pièces, jouées
aux claviers et à la guitare, se cache
David Notaro, un musicien autodidacte et multi-instrumentiste.
Cette expérience le pousse bientôt
à tenter de former un véritable
groupe. Il recrute ainsi un bassiste, Christophe,
et répond à une annonce passée
dans un célèbre mensuel de rock
par une jeune chanteuse amatrice, Carla Picchiantano.
Le trio commence à composer et Carla Picchiantano
se montre aussi bonne chanteuse que parolière.
Trees Dance, grâce à l’appui
de Rise and Fall of a Decade, signe chez New Rose
et l’album Sweet are the Clouds sort en
1992 sur la subdivision Single KO.
Enregistré au Unity Mitford Studio, Sweet
are the Clouds donne dans une cold-wave lumineuse,
totalement ensoleillée par la voix sensuelle
de Carla.
.../...
Rédacteurs
:
A. Tale, M. Glénadel, S. Leguay, Y. Blay,
O. Steing
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