ODES AUX LOINTAINS SOUVENIRS

Racines païennes et musiques rituelles :
voyages dans le passé à la recherche de l'avenir

 
Rosa Crux
Photo : Stéphane Burlot

Les sonorités désenchantées et apocalyptiques héritées de Death In June, Sol Invictus, In Slaughter Natives ou encore Coil se développent très doucement en France au cours des années 80 et restent alors très confidentielles.
Ce n’est que durant les années 90 que la scène dark-folk, ambient, rituelle et martiale éclate au grand jour grâce à l’impulsion de structures comme Actus Dei/Omega, puis Cynfeirdd, qui font connaître ces musiques marginales au public “dark” francophone.
Nous soulignerons aussi l’importance des labels Nuit et Brouillard, Athanor ou plus récemment Divine Comedy et Cauldron Music, qui s’investissent depuis leur création dans cette contre-culture musicale avec intégrité et passion.
Entre les précurseurs comme Rosa Crux, Lonsai Maikov et Les Joyaux de la Princesse, et les actuelles pointures telles Gaë Bolg, Stille Volk ou encore Dawn & Dusk Entwined, et Dernière Volonté, s’opère une rencontre aux influences musicales diverses.

Etrange alchimie de genres éclectiques ayant en commun un goût pour les ambiances anciennes, sacrées, rituelles, apocalyptiques et désolées.
C’est une longue saga que nous allons maintenant vous conter, celle d’une vaste famille dont les “œuvres au noir”, qui se situent quelque part entre avant-garde et tradition, nous transportent bien loin des ruines de notre société occidentale contemporain...
Créateur d’un véritable univers composé de
musiques, performances, sculptures, théâtre, machines, images, réflexions et recherches, Rosa Crux explore l’âme et l’art au sens large depuis maintenant vingt ans, et s’impose comme LE groupe inclas-sable par excellence.

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Rédacteurs :
A. Tale, M. Glénadel, O. Steing



Les chapitres de Carnets Noirs II

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